Ecrire l'ombre et découvrir le soleil...

Débris mythiques IV
Débris mythiques IV

Tania Caggini est peintre et sculptrice de tendance abstraite narrative.

Outre peinture et sculpture, elle étend également son champ créatif aux livres d’artistes.

Elle utilise des techniques mixtes en glacis pour matérialiser les effets de lumières et les transparences et créer des espaces à multiples niveaux de lecture.

Ses travaux sont orientés vers les structures et fragmentations des langages graphiques et architecturaux.

 

 

Ancien professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris, elle pilote depuis plusieurs années des stages de Reconnexion Créative ®, méthode originale de développement de la créativité, de la reconnexion et de l’harmonisation des sens utilisant l’approche artistique comme vecteur.

Conseillère artistique depuis plus de 35 ans, ancienne directrice du centre d'art contemporain Carré d'Arts Croisés, présent pendant 22 ans sur les foires internationales d’art contemporain en Europe et les grands salons internationaux, fermé aujourd'hui, il a été le seul centre d'art en Dordogne sélectionné par Artension .

 

 


  

 

"Tania Caggini-Fournau est habitée des couleurs de son enfance : les ocres et les bleus sont omniprésents dans ses compositions.

 

Elle possède ce sens inné d’imprégner des lumières de la terre et de la mer le sujet de son travail quel qu’en soit le thème, tant cette vision est intense en elle.

 

Ses sources d’inspiration proviennent des signes et langages textiles,architecturaux et scripturaux des civilisations antiques d’Afrique et du bassin méditerranéen.

 

Ses oeuvres témoignent de la libération de ses émotions ; cette manifestation intérieure est propice à sa création. Le ressenti est d’une telle violence qu’il se désarticule puis se retranscrit en plusieurs dimensions colorées.

 

Son défi est à cet instant de réussir la transcription sans altérer sans sa vision mentale".

 

Dominique Dallot-Gogendeau. Plasticienne papiériste. Extrait.

 

 

 

 

 

 

"Tania Caggini retranscrit ses visions mentales sans mutilation. Elle va de l’autre côté, là ou la lumière éclaire moins le visible qu’elle ne fait remonter à travers les couleurs, les signes de la mémoire et les tremblements irrésistibles et l’émotion pure. Avec le temps, se sont mis à parler les réminiscences mêlées de souffrance et de nostalgie. S’est imposé l’insistant besoin de les transcender par la lumière dans des chromatismes nébuleux, érubescents, et telluriques de gris, d’ocres et de terres, les veines d’une "géologie de la patience".

 

 

Ici, ce sont les impressions lumineuses, furtives, fugaces ou tenaces. Là, la mémoire qui oublie mais se refuse à mourir. Plus loin, l’étrangeté des griffures, des déchirures qui contrarient toute immobilité. La vigueur de ses écritures, intégrant les couleurs comme éléments expressifs, donne une forte présence à ses toiles, qui se lisent dans leur matérialité. Dans son paysage intérieur, on y déchiffre quelque itinéraire secret et complexe ponctués d’élans enjoués et de replis douloureux.

 

 

Ses œuvres relèvent de l’expérience. Ici, ce sont les impressions lumineuses, furtives, fugaces ou tenaces, obsédantes. Plus loin l’étrangeté des griffures, des déchirures qui contrarient toute immobilité. Ses entrelacs colorés et ses collages y   circulent librement.

 

La vigueur de ses écritures, intégrant les couleurs comme éléments expressifs, donne une forte présence à ses toiles, qui se lisent dans leur matérialité."

 

Muriel Carbonnet. Docteur en histoire de l’art. Extrait.